À l’heure où les arnaques se multiplient et se diversifient, il est plus que nécessaire de rester sensibilisé et alerté face aux pratiques frauduleuses. Elles s’effectuent principalement par le biais d’espaces virtuels, le gouvernement les intitule donc les “cybermalveillances”.
Quelles sont les arnaques les plus communes et quelles sont les bonnes pratiques pour les éviter ?
On recense divers types d’attaques à destination des individus, via les sites internet, les boîtes mail, les sms ou encore via les appels téléphoniques… Parmi les attaques les plus connues et récurrentes, il y a :
- L’hameçonnage (ou pishing), caractérisé par l’usurpation d’identité d’un tiers (une entreprise, une marque…) dans le but d’inciter l’individu à une action précise (clic sur un lien, vol de données personnelles…). Par exemple, il y a la fraude à la carte bancaire, le pillage de pièces jointes contenues dans les courriels (comme l’arnaque au faux RIB), le piratage de vos réseaux sociaux ou encore de votre boîte mail.
- L’arnaque au faux support technique, caractérisé par une fausse alerte technique vous indiquant un risque élevé de perte d’usage de votre appareil électronique ou de ses données.
- Les fausses sollicitations administratives, comme celles liées au compte personnel de formation (CPF).
- La livraison de colis erronée, vous indiquant notamment la livraison d’un colis qui n’existe pas et/ou que vous n’avez pas commandé.
En guise de prévention, il est conseillé de :
- Ne jamais cliquer sur un lien semblant frauduleux ou vérifier l’adresse l’url sur un moteur de recherche.
- Vous inscrire sur Bloctel pour limiter le démarchage téléphonique.
- Ne jamais communiquer vos données personnelles : coordonnées bancaires, numéro de sécurité sociale, identifiants, mots de passe…
Quoi faire si j’en suis victime ?
- Déposer une plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.
- Signaler les spams : Signal Spam (signal-spam.fr).
- Signaler les tentatives d’escroqueries sur internet via la plateforme PHAROS (plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements).
- Effectuer un contre-appel en cas d’escroquerie au faux RIB auprès de l’interlocuteur habituel du fournisseur afin que ce dernier puisse valider ou non le changement de domiciliation bancaire.
- Transférer les sms douteux au numéro 33700.
Informations complémentaires :
- [Cybersécurité : quelles sont les 10 cybermalveillances les plus fréquentes ? – Assistance aux victimes de cybermalveillance] : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/cybersecurite-les-cybermalveillances-les-plus-frequentes/
- [Spam, phishing, arnaques : signaler pour agir | CNIL] : https://www.cnil.fr/fr/spam-phishing-arnaques-signaler-pour-agir/