À compter du 1er mai, plusieurs ajustements impactent les cotisations patronales. Voici un résumé des différentes modifications qui vont entrer en vigueur.
Ce qui évolue dans les taux généraux
À compter du 1er mai, la réduction générale des cotisations (notamment la valeur T) est légèrement revue à la baisse : elle passe de 0,3194 à 0,3193 pour les entreprises de moins de 50 salariés, et de 0,3234 à 0,3233 au-delà. La prime de partage de la valeur est désormais incluse dans la base de calcul du coefficient.
La part mutualisée des cotisations accidents du travail et maladies professionnelles augmente, passant de 0,46 % à 0,50 %. Cela impacte indirectement la réduction générale.
Le taux de la contribution patronale à l’assurance chômage est abaissé de 4,05 % à 4,00 %. Le dispositif bonus-malus s’applique toujours, mais avec des bornes revues : le taux pourra désormais varier entre 2,95 % et 5 % (contre 3 % à 5,05 % auparavant).
Nouvelles mesures spécifiques et ajustement des seuils
Une déduction forfaitaire de 0,50 € par heure supplémentaire est instaurée pour les entreprises de 50 à 249 salariés. Ce dispositif est nouveau et vise à réduire le coût des heures supplémentaires.
Les seuils d’éligibilité aux réductions de cotisations maladie et allocations familiales sont abaissés. La réduction maladie s’applique jusqu’à 2,25 Smic (au lieu de 2,5), et celle sur les allocations familiales jusqu’à 3,3 Smic (au lieu de 3,5). Les taux de réduction, eux, restent inchangés : 7 % pour la maladie, 3,45 % pour les allocations.
Enfin, le Smic de référence pour ces réductions est désormais celui en vigueur au 1er janvier 2025.
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